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Les gymnasiens doivent améliorer leurs bases en français et maths

Pour assurer leur entrée à l'uni, les gymnasiens doivent améliorer leurs connaissances en français et math.

11 avr. 2012, 11:55
maths

Les connaissances des gymnasiens en français et en math' devraient être améliorées pour leur garantir un accès sans examen aux hautes écoles. Des mesures concrètes devraient être prises à l'horizon 2014. La question d'une harmonisation de la durée des études ne sera abordée que plus tard.

Une évaluation de la formation gymnasiale a récemment pointé du doigt des lacunes dans certains domaines des mathématiques et de la langue dite "première". Or ces deux branches sont très importantes pour de nombreuses branches universitaires.

L'Institut des sciences de l'éducation de l'Université de Zurich a été mandaté pour déterminer les compétences requises, ont annoncé mardi le Département fédéral de l'intérieur (DFI) et la Conférence des directeurs cantonaux de l'instruction publique (CDIP) dans un communiqué commun.

Une bonne expression orale et écrite ou la compréhension de textes difficiles, notamment scientifiques, en feront certainement partie. Les résultats devraient être disponibles fin 2014.

Sur cette base, le DFI et la CDIP se prononceront sur une révision du plan d'études cadre. Avant que ces mesures se concrétisent pour les gymnasiens, les compétences retenues devront encore avoir été intégrées dans les plans d'études cantonaux. Il reviendra aux gymnases de s'assurer que les élèves acquièrent les connaissances requises.

Pas de standards nationaux

Il n'est pas prévu d'élaborer des standards nationaux de formation, ni de mesurer l'acquisition des compétences à l'échelle du pays. La manière de calculer la moyenne pour l'obtention de la maturité, quant à elle, ne changera pas.

D'autres actions sont prévues, comme un soutien à la réalisation d'examens communs. Les échanges entre gymnases et universités devraient quant à eux être institutionnalisés au niveau suisse, afin que les cantons non universitaires en profitent aussi.

Enfin, un projet doit permettre de mieux positionner l'orientation universitaire et de carrière dans les gymnases afin de réduire le nombre d'abandons d'études (30% actuellement) et de modifications de cursus. Quant à la durée de la formation gymnasiale, elle ne sera examinée que plus tard.

Actuellement, les élèves doivent rester quatre ans sur les bancs du gymnase avant de décrocher leur "matu". Dans certains cantons, la durée se limite à trois ans. Un tel cursus est en effet possible lorsque le degré secondaire I comporte un enseignement de caractère prégymnasial.


 

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