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Analyses ADN pour éclaircir le mystère du yéti

Une équipe anglo-suisse formée de chercheurs d'Oxford et du Musée de zoologie de Lausanne espère éclarcir le mystère de l'existence du yéti grâce à des analyses ADN. Le résultat de leurs recherches est attendu pour la fin 2012 ou le début de l'année 2013.

23 mai 2012, 19:11
Une image d'empreinte prise par l'alpiniste Eric Shipton dans l'Himalaya en 1951.

Les travaux porteront sur des échantillons collectés par le  cryptozoologue Bernard Heuvelmans, entre 1950 et sa mort en 2001, et  qui sont conservés au Musée de zoologie de Lausanne. Les chercheurs  ont aussi lancé un appel à tous ceux qui pensent posséder un  échantillon d'une telle créature, indique mercredi newsnet, le site  internet des publications romandes de Tamedia.

«C'est un domaine que tout universitaire aborde avec beaucoup  d'excitation. Il regorge de témoignages excentriques de faux  grossiers», souligne Bryan Sykes, chercheur du Wolfson College  d'Oxford, qui partage la direction du projet avec Michel Sartori,  directeur du musée lausannois.

«De prétendus yétis ont déjà été soumis à des analyses ADN et à  ce genre de choses, mais les méthodes, notamment pour les poils, ont  beaucoup évolué depuis du fait des progrès de la médecine légale», a- t-il indiqué à l'agence reuters.

Un pas sur l'Everest

La légende du yéti court dans le monde occidental depuis la  publication d'une photo montrant une empreinte de pas gigantesque,  prise par les membres d'une expédition pour la conquête de l'Everest  en 1951. La créature avait toutefois été aperçue longtemps avant  dans des zones isolées d'Amérique, où on la nomme sasquatch, ainsi  que dans le Caucase et à Sumatra, où on parle d'almasty et d'orang  pendek.

Les analyses pratiquées jusqu'ici ont pour la plupart montré que  les restes découverts étaient ceux d'êtres humains, mais les  résultats pourraient avoir été faussés par contamination. «Il n'y  pas eu d'examen systématique de ce matériel», soulignent les  chercheurs.

Métissages

Selon l'une des hypothèses avancées pour expliquer l'existence  hypothétique du yéti, il s'agirait d'hommes de Néandertal ayant  échappé à la disparition. Les analyses ADN de l'équipe anglo-suisse  auront notamment pour but de déterminer si la présence de gènes  communs aux Néandertaliens est plus importante chez les habitants  des zones où sa présence a été signalée.

«Au cours des deux dernières années, il est devenu clair qu'il y  a eu beaucoup de métissage entre homo sapiens et Néandertal. De 2 à  4% de l'ADN des Européens provient de Néandertal», explique M. Sykes.

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