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Antiviraux: des médicaments encore trop rares

Le développement des antibiotiques a révolutionné la prise en charge des infections bactériennes, alors que peu d’antiviraux sont disponibles. Une équipe de recherche anglo-suisse a mis au point un composé qui pourrait ouvrir de nouvelles perspectives.

25 févr. 2020, 11:00
Les virus présentent plusieurs particularités qui expliquent pourquoi il est si complexe de développer des antiviraux.

Grippe, rougeole, papillomavirus, VIH, Zika, coronavirus: qu’ils soient connus de longue date ou émergents, responsables d’infections bénignes ou mortelles, les virus donnent bien du fil à retordre à la médecine et à l’industrie pharmaceutique. Si plusieurs vaccins permettent aujourd’hui d’éviter un certain nombre d’infections virales, moins d’une centaine d’antiviraux existent, dont la moitié est dirigée contre le seul VIH. De plus, la plupart se contentent de maintenir les virus dans un état de latence, sans les détruire.

Récemment, des chercheurs de l’Université de Genève (UNIGE), de l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) et de l’Université de Manchester ont publié, dans la revue Science Advances, les résultats prometteurs d’un nouveau composé qui pourrait renforcer l’arsenal thérapeutique contre les virus.

Des microbes particulièrement retors

Les virus présentent plusieurs particularités qui expliquent pourquoi il est si complexe de développer des antiviraux. «Les bactéries se reproduisent à l’intérieur du corps humain de manière autonome...

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