Et si une fatigue écrasante ou une dépression latente étaient en réalité le signe d’incidents respiratoires survenant durant la nuit? Le nom de ces potentielles coupables: les apnées obstructives du sommeil. A l’origine du problème, un rétrécissement du calibre du pharynx pendant le sommeil, empêchant l’air de passer. Les apnées qui en découlent peuvent durer de dix secondes à plus d’une minute. Alerté notamment par le manque d’oxygène, le cerveau déclenche alors de microréveils – la reprise de souffle est généralement très sonore – puis le sommeil reprend. Certaines personnes, sans en garder le moindre souvenir, font ainsi cinq, dix, voire cent apnées par heure.
Selon la Ligue pulmonaire, plus de 150 000 personnes en Suisse souffrent d’apnées du sommeil. Si l’âge et le surpoids sont les causes les plus fréquentes, d’autres facteurs ont été mis en évidence. Parmi eux: une mâchoire «rétrognathe», autrement dit «en arrière», un cou très...