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Après les ours blancs et les pingouins, le réchauffement climatique menacerait... les roux!

Et si les roux disparaissaient? C'est la théorie d'un laboratoire d'analyses génétiques écossais. Dans ce pays, 13% de la population a les cheveux couleur de feu, contre 2% dans le reste du monde. Une simple adaptation au climat rigoureux de l'Écosse, remise en cause par le réchauffement climatique. Une théorie contestée.

08 juil. 2014, 08:35
Les roux sont-ils une espèce en voie de disparition? C'est en tout cas la théorie de plusieurs généticiens écossais.

Si les roux sont roux, ce serait parce qu'ils ont dû s'adapter au climat relativement (très?) peu ensoleillé du nord de l'Europe. On est à peu près tous d'accord pour dire qu'on en trouve en effet très peu en Afrique, par exemple. Sur Terre, ils représentent 2% de la population. Une proportion qui grimpe à 13% en Ecosse, pays de brume, de nuages et d'ondées matinales qui durent parfois toute la journée. 650'000 Ecossais sont roux ou "ginger", comme le disent plus poétiquement les anglophones, en faisant référence aux feuilles teintées de rouge du gingembre. Et, dans certaines régions du pays, principalement du côté d'Edimbourg, 40% de la population est porteuse du gène récessif des cheveux roux et de la peau claire.

Et, selon Alistair Moffat, directeur d'un laboratoire d'analyses génétiques cité par le quotidien britannique Dailyrecord, s'ils sont roux, comme bon nombre de leurs voisins du nord de l'Angleterre et de l'Irlande, c'est parce qu'ils se sont adaptés au manque de soleil et qu'ils doivent produire davantage de vitamine D qu'offre d'ordinaire un soleil brillant à leurs congénères bruns, noirauds ou blonds. Comme le rappelle le Figaro dans un dossier consacré à la génétique des roux, "dans les pays nordiques à très faible ensoleillement, la rousseur représente un avantage du point de vue sélectif car elle permet une meilleure synthèse de la vitamine D, essentielle dans la formation du squelette ou la prévention contre le rachitisme."

Or, le réchauffement climatique, s'il ne va pas faire de l'Ecosse un pays équatorial, va sensiblement augmenter l'ensoleillement moyen. D'après Scotlandnow, qui reprend lui aussi la théorie du Dr Moffat, plus de soleil, signifie donc logiquement moins de roux. Le processus pourrait prendre plusieurs siècles. Mais il semble que les "poils de carotte" soient définitivement condamnés.

Pas validée et contestée

Une théorie qui n'est... qu'une théorie. Elle n'a, à ce jour, pas été validée par la communauté scientifique. Mais elle semble avoir ses adeptes, puisqu'un autre scientifique, cité sous couvert d'anonymat, s'avance: "je pense que le gène récessif disparaît lentement. Les cheveux roux et les yeux bleus ne sont pas adaptés à un climat chaud."

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