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«Aux urgences, il y a zéro routine»

Dans la majorité des cas, se rendre aux urgences est une décision dictée par l’inquiétude réelle d’un danger potentiel pour sa santé et la certitude d’une solution rapide. Mais l’urgence ressentie est subjective, rappellent les spécialistes.

11 déc. 2018, 15:01
Les personnes âgées se rendent plus souvent aux urgences.

Véritable porte d’entrée de l’hôpital, le service des urgences est un lieu où se croisent l’inquiétude, la douleur, la tension, parfois la violence mettant à l’épreuve la compétence du personnel soignant et médical jour et nuit. «Aux urgences, il y a zéro routine», lâche Sandra Bieler, médecin-cheffe, coresponsable du service des urgences de l’Hôpital de Nyon (GHOL).

Hormis pour les urgences vitales, choisir de se rendre directement aux urgences correspond sur le moment à la seule solution qui semble possible. Dans les trois grands services d’urgences hospitaliers de la région, au GHOL, à l’Hôpital de Morges (EHC) et au Centre Hospitalier Universitaire Vaudois (CHUV) à Lausanne, on apporte la même définition d’une urgence: la personne définit elle-même l’urgence en fonction de son inquiétude, de sa compréhension et elle est accueillie sans jugement de valeur.

Le système de tri

En arrivant dans le service, le patient est reçu par une infirmière...

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