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Californie: quand Luis Ortiz est arrivé à l'hôpital, le médecin lui a dit qu'il lui restait 30 minutes à vivre

A 26 ans, Luis Oritz, un jeune Californien a priori en pleine forme, ne pensait pas entendre ça de la bouche d'un médecin. "Il vous reste 30 minutes à vivre." C'est pourtant ce qui lui est arrivé, récemment.

05 nov. 2015, 12:33
Luis Ortiz vivait avec un ver dans le cerveau. Il a failli en mourir.

"Il vous reste 30 minutes à vivre." Luis Ortiz, un jeune Californien de 26 ans, a entendu ces mots terribles de la bouche d'un médecin des urgences de l'hôpital Queen of the Valley, il y a quelques semaines.

Tout a commencé alors qu'il rendait visite à sa maman, à Napa, en août dernier, raconte l'antenne à San Francisco de la CBS. Soudain, il attrape un violent mal de tête. "Le pire de ma vie. Je me suis levé et j'ai vomi." Sa mère appelle immédiatement les secours qui l'emmènent à l'hôpital le plus proche. Le médecin qui l'examine lui dit alors clairement qu'il n'a qu'une demi-heure d'espérance de vie devant lui. Un énorme caillot bloque la circulation du sang dans son cerveau.

Luis est alors plongé dans le coma et opéré d'urgence. Le chirurgien tombe sur des larves de ténia - un ver solitaire - formant un kyste, coupant la circulation sanguine. Il l'extrait immédiatement. "Il m'a dit que ça bougeait encore. Et je me suis dit: "ouhhh, ça ne sent pas bon."

 

Le jeune homme s'est demandé comment ce parasite avait pu atterrir dans sa tête... "Ils m'ont parlé de viande de porc mal cuite, de nage dans une rivière ou de voyage dans un pays sous-développé. Mais je n'ai rien fait de tout ça. Et je ne sais pas depuis combien de temps cette bestiole était dans ma tête." Dans le NapaValleyRegister, il confie qu'il n'a plus jamais mangé de porc depuis ce jour-là.

Le neurochirurgien, le Dr Soren Singel, a confié au "Napa Valley Register" que ce genre de cas n'était pas si rare. "En particulier en Californie, parce que les gens vont souvent au Mexique ou en Amérique centrale, des régions où les règles d'hygiène sont parfois moins strictes qu'aux Etats-Unis."

Aujourd'hui, Luis se remet gentiment de son opération. Son cerveau a été touché et il doit faire de nombreux exercices pour récupérer toutes ses facultés. 

Il va poursuivre ses études à Sacramento State. "Je vais certainement apprécier la vie davantage, parce que si j'avais attendu 30 minutes de plus, je ne serais certainement plus là maintenant."

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