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Comment faire face au trac sans ruiner sa vie d’artiste et sa santé

Le trac paralysant peut ruiner la vie des musiciens qui préfèrent alors consommer des bêtabloquants. Une solution d’urgence délétère pour leur santé.

02 avr. 2019, 12:00
Antoine Gilliéron, directeur de l'Académie musicale de Morges est un «grand traqueux».

Le trac est une formidable porte d’entrée pour s’intéresser à la santé des musiciens dont le corps et l’esprit sont sollicités parfois bien au-delà du supportable. Pour le combattre, la consommation de bêtabloquants reste un moyen très utilisé, y compris chez les jeunes étudiants. Entre laisser la peur ruiner leur l’avenir au moment des examens et concours, et une petite pilule aux effets immédiats, le choix est parfois un peu trop rapide. Surtout si l’exception devient une habitude.

Le trac ou la peur est «une fonction d’alarme dans une situation qui exige une réaction physiologique rapide pour assurer notre survie. Les réactions au stress sont faites pour fuir ou lutter, mais sur scène elles sont inutiles», définit Félicitas Sigrist, psychiatre à Zurich, spécialisée en psychothérapie pour les musiciens et membre du comité de l’Association suisse de médecine pour musiciens, très active de l’autre côté de la Sarine. Le problème réside...

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