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Consommation: une revue française liste les aliments industriels qui favoriseraient le cancer

De nombreux aliments que nous consommons sont de véritables poisons. Trop sucrés, trop salés, bourrés de graisse ou d'additifs, les produits industriels favoriseraient le cancer. C'est la conclusion d'un grand magazine français dédié à la consommation.

12 avr. 2018, 18:06
Certains aliments considérés comme salés contiennent de fortes doses de sucre caché.

Qu'ont en commun des aliments comme le ketchup, les yaourts ou encore les céréales? Ils sont tous chargés d'additifs qui favorisent le cancer. C'est ce que dénonce la revue française spécialisée dans la consommation 60 millions de consommateurs.

Du chocolat en poudre qui contient plus de sucre que de cacao, aux additifs interdits dans les yaourts, le magazine passe en revue plus de 100 produits de grande consommation, en lien avec la plupart des études de santé publiées ces dernières années au niveau international.

Toutes ces études ciblent les ingrédients qui ne sont pas des aliments, mais qui servent juste à ajouter de la couleur, du goût ou de la texture. Les additifs allant du E102 au E951 sont ainsi à proscrire, car ils n'ont aucun intérêt nutritionnel. Le magazine n'hésitant pas à parler d'"entourloupes des industriels lorsqu'ils bernent les consommateurs et font passer un aliment bourré d'additifs pour un produit santé".

Alors que la réglementation française prohibe l'ajout d'additifs dans les yaourts, les grandes marques en incorporent en quantité dans leurs yaourts aux fruits (9 additifs dans le yaourt Carrefour aux fruits recette crémeuse, sept dans le Taillefine aux fraises, et 12 dans le panier de Yoplait nature sur fruits). "Le mélange de fruits sert en somme de cheval de Troie pour contourner la loi", note le magazine cité par Le Figaro.

Trop de sucre, trop de sel, trop de graisse

L'accusé numéro un, le sucre, est souvent caché. Ce sont près de 70% de sucre qui sont ajoutés à des plats a priori salés. Ainsi dans un flacon de ketchup Heinz de 700 g, on trouve huit tomates et 22 morceaux de sucre. Soit pour 20 g de sauce, autant de sucre que dans deux petit-beurre de la marque Lu. Le sel est également pointé du doigt, car 80% du sel consommé provient des aliments transformés. Prenons seulement le pain de mie qui s'avère plus salé qu'un paquet de chips.

D'autres aliments sont dans le collimateur du magazine pour leur haute teneur en graisse. Une barre chocolatée contient par exemple plus de graisse saturée que des rillettes. Les céréales Kellogg's, en particulier "Tresor" et "Extra Fruits", les barres de céréales, les pâtes feuilletées et même des sachets de légumes surgelés, contiennent de nombreuses graisses cachées.

Privilégier le bio

Côté pesticides, la revue fait la somme des études parues ces dernières années, en conseillant pour les fruits et légumes frais de privilégier le bio, d'éplucher les fruits et légumes conventionnels et de brosser courgettes, aubergines et concombres, car "un passage sous l'eau ne suffit pas".

Au rayon viande, la revue analyse et explique le "mécanisme pernicieux" du "trop de fer", ou comment, à trop forte dose, le fer contenu dans la viande rouge favorise l'apparition de cancers, notamment du sein pour les femmes. En résumé, elle préconise de ne pas consommer plus de 500 g de viande rouge par semaine, soit 70 g par jour, et moins pour les femmes après 50 ans.

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