La famille des papillomavirus est composée d’une centaine de génotypes tous numérotés. Elle se divise en deux branches, celle des papillomavirus qui s’attaquent aux muqueuses génitales et orales, et celle qui abrite les souches affectant la peau. La plupart des infections, bénignes, sont éliminées par l’organisme. En revanche, d’autres HPV présentent un risque élevé de lésions précancéreuses et sont directement impliqués dans différents cancers.
La politique de santé de la Confédération encourage la vaccination HPV, qui constitue la seule façon de se protéger des souches les plus dangereuses et des verrues génitales. Ces verrues sont certes bénignes, mais très incommodantes pour les personnes qui en sont atteintes.
La doctoresse Cate Esson travaille à la consultation de santé sexuelle de Profa, dont celle de Morges. Elle promeut le vaccin HPV, qu’elle considère incontournable pour protéger filles et garçons. Cependant, elle a bien conscience que l’information délivrée il y a dix ans...