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Dépression économique saisonnière

L es caprices du temps pèsent sur le moral des ménages comme sur certains secteurs dont l'activité est ralentie, retardée ou peine à trouver son rythme.

30 mai 2013, 00:01
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Philippe Villard

Dans les campagnes, il reste encore quelques paysans madrés pour souligner " qu'un mauvais temps est un temps qui dure ". Trop de soleil grille la terre. Trop de pluie la noie. Trop de gel la durcit... " Tout ce qui est de trop n'est pas tant bon ", renchérissent-ils. Alors que dire de cette année marquée par un hiver rude et un printemps pourri?

Agriculture, commerce, restauration... Des petites enseignes à la grande distribution, le baromètre économique devient aussi déprimé que celui qui indique la météo. Petit tour d'horizon au coeur d'un printemps où germe surtout la morosité.

AGRICULTURE

" Avec l'humidité et les températures en recul, selon les altitudes et les cultures, les retards vont de 15 jours à trois semaines ", estime Jacques-Henri Addor, le responsable de la communication chez Prométerre, à Lausanne.

Les champs noyés par les fortes pluies conduisent à des ajournements des...

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