Laetitia Grimaldi
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Remède à la fatigue, aux chagrins, à la surexcitation passagère, la télévision n’a qu’à s’allumer et le calme règne à nouveau dans la maison. Serait-ce le signe du jouet parfait? Rien n’est moins sûr. Catastrophiques pour les uns, prodigieux et épanouissants pour d’autres, les écrans divisent les pédiatres, chercheurs, orthophonistes et autres neurologues, laissant bien souvent les parents démunis face à la «consommation» idéale. Derrière ces divergences, la cohabitation difficile entre des résultats d’études foisonnants laissant la place à des interprétations parfois biaisées, des enjeux commerciaux considérables et le fait que nous n’imaginons plus notre vie sans les écrans, et ce même pour les plus jeunes.
Pas avant trois ans
C’est précisément vis-à-vis des enfants en bas âge qu’un consensus se dessine pourtant chez les spécialistes: avant trois ans, l’utilisation des écrans ne serait d’aucun bénéfice, elle s’avérerait même néfaste. La raison? «Les jeunes enfants ont besoin...