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Enfants intersexués: une prise en charge qui évolue

Chaque année, plusieurs nouveau-nés viennent au monde en présentant un développement atypique des organes génitaux.

21 mai 2019, 12:14
Chaque année, plusieurs nouveau-nés viennent au monde en présentant un développement atypique des organes génitaux.

Jusqu’à il y a peu, le protocole médical consistait à opérer dès la naissance les enfants nés avec des organes génitaux indifférenciés afin de leur attribuer d’office un sexe «civil» masculin ou féminin. Mais face aux questionnements médico-éthiques soulevés par ces interventions, les choses sont en train de changer en Suisse (lire encadré).

Dans notre société basée depuis la nuit des temps sur la binarité homme/femme, a-t-on le droit de normaliser par des traitements médicaux non-consentis, et au nom de l’intégration sociale, les enfants qui ne naissent ni fille ni garçon ? Telle est la question centrale de la réflexion sur la prise en charge de l’intersexuation. Car à ce manichéisme de genre se heurte la réalité biologique : le développement du sexe d’un individu est parfois soumis à des altérations (chromosomiques, hormonales) entraînant un développement atypique du sexe chromosomique (X et/ou Y), du sexe gonadique (testicules, ovaires) ou du...

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