Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

Est-ce de ma faute si papa ou maman boit?

Dans certaines familles, la consommation d’alcool prend tellement de place que le bien-être et la sécurité de l’enfant sont mis à mal. Addiction Suisse sensibilise sur un sujet encore tabou.

24 mars 2020, 12:00
Honte, tristesse, colère, culpabilité, peur, impuissance, perte de confiance: les enfants dont le parent a un problème avec l’alcool sont souvent traversés par des sentiments contradictoires.

Honte, tristesse, colère, culpabilité, peur, impuissance, perte de confiance, etc. Les enfants dont le parent a un problème avec l’alcool sont souvent traversés par des sentiments contradictoires, difficiles à gérer. Ces situations, qui peuvent longtemps rester cachées, échappent aux statistiques. «Il n’est pas rare que les familles concernées évoluent en mode «camouflage», décrit Lucile Ducarroz, cheffe de projet prévention à Addiction Suisse. Les parents tentent de fonctionner, tandis que les enfants, par loyauté, font en sorte que tout aille bien à l’école, passant ainsi entre les mailles du filet.»

Addiction Suisse estime à environ 100 000 le nombre d’enfants vivant avec un parent ayant une relation problématique avec l’alcool. Du fait du tabou qui règne encore, ces enfants sont une population peu étudiée et donc pas forcément prise en charge. Or, l’impact sur leur équilibre n’est pas négligeable. Les données le montrent: le risque de souffrir de dépendance et de...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias