Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Etude sur les maïs OGM: le gouvernement français pourrait stopper les importations

Si l'ANSES, Agence nationale de sécurité sanitaire, confirme l'étude sur les maïs génétiquement modifiés, la France pourrait cesser les importations.

20 sept. 2012, 09:47
Si l'étude mettant en cause le maïs OGM NK603 est validée par l'Agence nationale de sécurité sanitaire (ANSES), la France stopperait son importation.

Si l'étude mettant en cause le maïs génétiquement modifié NK603 était validée par l'Agence nationale de sécurité sanitaire (ANSES), la France demandera "l'arrêt des importations de ce type de produit", a affirmé jeudi matin le ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll.

"J'espère que cela va aller le plus vite possible parce que si cette étude est confirmée, il y a là matière à prendre des décisions politiques de première importance, en particulier à l'échelle européenne", a-t-il déclaré sur Canal+.

L'étude, menée par des chercheurs de l'université de Caen pendant deux ans, a consisté à faire manger à des rats ce maïs transgénique, agrémenté ou non d'un herbicide, le Roundup. L'expérience révèle entre autres que les rats nourris au maïs OGM NK603, avec ou sans Roundup, deux produits Monsanto, déclenchent au moins deux fois plus de tumeurs et meurent plus rapidement que les rats nourris au maïs classique.

"Aujourd'hui, cette étude, c'est quelque chose de totalement nouveau en termes de conséquences toxicologiques sur la santé", a ajouté le ministre. "Si cette étude est validée, nous demanderons l'arrêt des importations de ce type de produit".

Dans un communiqué diffusé mercredi, les ministres Marisol Touraine (Affaires Sociales), Delphine Batho (Ecologie) et Stéphane Le Foll ont annoncé la saisine de l'ANSES. Ils ont également précisé que les conclusions de l'étude caennaise du Comité de recherche et d'information indépendantes sur le génie génétique (CRIIGEN) seront transmises à l'Autorité européenne de sécurité des aliments (AESA).

"En fonction de l'avis de l'ANSES, le gouvernement demandera aux autorités européennes de prendre toutes les mesures nécessaires en termes de protection de la santé humaine et animale", ont assuré Marisol Touraine, Delphine Batho et Stéphane Le Foll.

Votre publicité ici avec IMPACT_medias