La formule est intrigante et pourtant bien imagée. Les «fractures de fatigue» sont bel et bien la résultante d’une contrainte trop importante exercée sur les os. Surviennent alors des microfissures, généralement au niveau des os des membres inférieurs (80% des cas), comme le tibia, le péroné, le calcanéum (talon) et les métatarses (avant pied), bien plus soumis aux amortissements.
On croit souvent, à tort, que ces fractures de fatigue concernent seulement les sportifs de haut niveau. En réalité, tous ceux qui pratiquent une activité intensive et inadaptée peuvent un jour ou l’autre être touchés. Les chiffres sont d’ailleurs révélateurs: 10 à 20% des consultations de médecine du sport concernent les fractures de fatigue. Mais le sport n’est pas la seule «pression» à laquelle sont soumis les os. La surcharge pondérale agit également comme une contrainte régulière qui use, à terme, leur solidité.
Savoir lever le pied
La bonne nouvelle pour...