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Gare CFF: les vapoteurs ne veulent pas être obligés de vapoter dans les zones fumeurs

Les interdictions de fumer sur les quais des gares CFF entrent petit à petit en vigueur en Suisse. Et cela pose un problème aux vapoteurs qui ne se considèrent pas comme des fumeurs traditionnels et qui ne veulent donc pas être obligés de vapoter dans les zones réservées aux consommateurs de cigarettes.

03 juin 2019, 10:56
Les vapoteurs ne veulent pas être obligés de "subir" les fumées des cigarettes traditionnelles.

Les vapoteurs ne veulent pas être confinés aux nouvelles zones fumeurs prévues sur les quais de gare des CFF. Les condamner ainsi au tabagisme passif n'a aucune base légale et met leur santé en danger, s'insurge l'association Helvetic Vape.

Les produits de vapotage ne sont pas des produits du tabac, techniquement et légalement. Ils seront clairement différenciés dans la future loi sur les produits du tabac, selon la demande formulée par le Parlement en 2016, explique lundi l'association suisse des utilisateurs de vaporisateurs personnels.

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A ses yeux, en voulant forcer les vapoteurs à subir le tabagisme passif dans les zones fumeurs, l'Union des transports publics (UTP) les expose à des dangers. Des études ont montré un risque accru de cancer des poumons de 10 à 30% pour l'entourage. De plus, les vapoteurs qui viennent d'arrêter de fumer risquent une rechute.

Pour Helvetic Tape, il ne faut pas faire d'amalgame entre vapotage et tabagisme. Les mesures du vapotage dans des espaces restreints et clos n'ont montré "aucune pollution de l'air ayant un impact sanitaire significatif pour l'entourage". Le vapotage est un moyen efficace pour sortir du tabagisme, selon l'association.

Etude lancée

Il n'existe que très peu d'études évaluant l'efficacité de la vaporette comme aide à l'arrêt du tabac. Même si certains résultats le suggèrent, d'autres recherches sont nécessaires pour le confirmer, relativise pour sa part Unisanté, le Centre universitaire de médecine générale et santé publique à Lausanne.

Unisanté lance dans ce but une étude indépendante de grande envergure, en collaboration avec les Universités de Berne et de Genève. L'étude ESTxENDS, financée par le Fonds national suisse de la recherche scientifique, mesurera l'efficacité, la sécurité d'emploi et la toxicologie du vapotage.

Quelque 1200 personnes sont recherchées pour participer à l'étude. Ces volontaires doivent avoir 18 ans ou plus et fumer au moins cinq cigarettes par jour. Les participants seront suivis individuellement pendant six mois. Les résultats devraient être publiés d'ici deux ans.

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