Greenpeace fait recours au Tribunal fédéral (TF) contre une décision du Tribunal administratif fédéral (TAF) qui dispense la centrale nucléaire de Leibstadt (AG) de fournir des données sur des rejets de radioactivité.
Greenpeace veut connaître d’anciennes données concernant la radioactivité présente dans les rejets de la cheminée de ventilation de la centrale nucléaire de Leibstadt, a indiqué lundi l’organisation écologiste. Les données souhaitées concernent la période allant du 1er janvier 2013 au 1er novembre 2014.
Pour justifier sa demande, Greenpeace s’appuie sur le principe de transparence appliqué dans l’administration fédérale. Les voisins de la centrale doivent savoir exactement quelle quantité de radioactivité est rejetée dans l’environnement par cette cheminée.
Convention internationale
L’organisation écologiste s’appuie également sur la convention internationale d’Aarhus, signée par la Suisse et plus de 40 autres Etats. Cette convention vise à garantir à la population l’accès aux informations en matière d’environnement.
En juin, le TAF a estimé...