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Infections intestinales: attention au poulet dans la fondue chinoise!

Pendant les fêtes de fin d'année, une recrudescence d'infections intestinales est constatée en raison de la consommation de fondue chinoise au poulet. Des astuces permettent de diminuer le risque.

03 juil. 2014, 15:19
Die Familie nimmt den Apero ein, gesehen als Reflex in der Fensterscheibe, waehrend einer privaten Weihnachtsfeier, in Flanthey VS, am Weihnachtstag, 25. Dezember 2011. (KEYSTONE/Alessandro della Valle)

La fondue chinoise au poulet, tant appréciée à Noël ou Nouvel An, est à l'origine d'une hausse d'infections intestinales virulentes durant cette période. La consommation de ce plat augmente le risque d'infection par quatre.

La Suisse enregistre entre 7000 et 8000 cas d'infection due à la bactérie Campylobacter par année, indique jeudi l'Office fédéral de la santé publique (OFSP). Environ la moitié des infections pendant les fêtes de fin d'année est due à la consommation de fondue chinoise.

Ce constat est tiré d'une étude de l’Institut tropical et de santé publique suisse (Swiss TPH) que l'OFSP a mandaté. Outre les facteurs responsables de l'augmentation du risque d'infection qu'elle met en lumière, l'étude montre aussi comment le réduire.

Diarrhées, crampes et fièvre

Ainsi, si le consommateur utilise des assiettes séparées ou compartimentées pour la viande crue et la viande cuite, le risque est divisé par cinq. De la même manière celui-ci baisse lors de la consommation de viande préalablement congelée.

"Les infections à Campylobacter seraient pour la plupart évitées par des comportements appropriés des consommateurs", relève le directeur de l'étude Daniel Mäusezahl.

Les chercheurs ont interrogé les personnes victimes de l'infection entre décembre 2012 et février 2013. La moitié des patients sont restés malades au moins une semaine et environ 15% d'entre eux ont dû être hospitalisés. Les personnes touchées souffrent de diarrhées sévères, souvent accompagnées de crampes abdominales et de fièvre.

"Conséquences graves"

A noter, que tous les malades ne vont pas consulter un médecin et que seuls les cas confirmés par des analyses sont pris en compte ici. Les chiffres exacts ne sont donc pas connus.

À l’échelle mondiale, les infections dues à la bactérie Campylobacter comptent parmi les causes les plus fréquentes de diarrhées provoquées par les aliments. Elle est un problème de santé publique international aux "conséquences graves" dans l'industrie de la volaille, souligne Swiss TPH.

La bactérie Campylobacter colonise l'intestin des volailles et d'autres animaux de rente, lesquels ne souffrent généralement pas de l'infection. La maladie peut être transmise de l'animal à l'être humain, il s'agit donc d'une zoonose que le médecin est tenu d'annoncer.

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