Dans une prise de position présentée vendredi devant la presse, la Commission nationale d'éthique pour la médecine humaine (CNE) a estimé qu'aucune opération d'assignation sexuelle ne doit être entreprise avant que les enfants eux-mêmes ne se prononcent sur leur identité sexuelle.
La CNE recommande également que, pour éviter tout risque de discrimination, l'indication du sexe dans l'acte de naissance doit pouvoir être modifiée sans complication bureaucratique. En Suisse, le sexe de l'enfant doit être précisé dans l'acte de naissance, une inscription très difficile à modifier par la suite.
La commission d'éthique rejette pour l'instant l'introduction d'une troisième catégorie, outre le sexe féminin et le sexe masculin. La CNE répondait à une demande du Conseil fédéral sur ces questions.