En Suisse, chaque année, près de 350 personnes mettent fin à leurs jours en recourant à l'aide au suicide. Leurs proches, parents ou amis, les accompagnent souvent dans leur dernier geste, au sein d'organisations spécialisées. Or, selon une étude réalisée en 2007 par l'Université de Zurich, le processus de deuil, pour ces proches, peut se révéler plus lourd que lors d'un décès naturel et entraîner des perturbations psychiques graves. Pour Exit Suisse alémanique, ces résultats "sont complètement éloignés de la réalité".
Malgré la discussion politique et juridique sur l'aide au suicide, la question des retombées psychologiques sur les proches n'a pas encore été suffisamment analysée, constatent d'abord les chercheurs de l'Hôpital universitaire et du département de psychopathologie et d'intervention clinique de l'Université de Zurich. C'est pourquoi ils se sont penchés sur 146 cas d'accompagnement au suicide réalisés dans le canton de Zurich par Exit, entre octobre 2005 et septembre 2006....