Environ 1,3 million des 8 millions d'habitants de Suisse sont exposés à de trop fortes intensités sonores. Ce qui fait une personne sur six, un taux conforme à la moyenne européenne. Urs Walker, chef de la division de lutte contre le bruit à l'Office fédéral de l'environnement, explique que les plus gros problèmes posés par l'industrie sont réglés depuis que des normes limites ont été fixées en 2002. Reste à faire de même pour le bruit de la route, du rail et des avions. Pour lui, il est temps de reconnaître la valeur de la paix et du silence.
Comme nous ne pouvons pas inverser le cours des choses en matière de mobilité, devons-nous accepter le fait que le bruit est le prix du progrès?
Le bruit est souvent perçu comme un sous-produit de la civilisation qui doit être supporté comme n'importe quel déchet. Mais nous pouvons être atteints dans...