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La chirurgie esthétique au-delà des préjugés

Aucun chirurgien plasticien, digne de son titre, ne sort le scalpel à la demande. Car la chirurgie esthétique reste un acte médical.

04 août 2020, 15:00
La chirurgie esthétique reste avant tout un acte médical.

«La chirurgie esthétique traîne un fardeau dû à des préjugés tant de la part d’une partie de la population que des assureurs, une certaine croyance d’une chirurgie superficielle non médicalement justifiée», se désole le Dr Daniel Haselbach, spécialiste en chirurgie plastique, reconstructive et esthétique.

Les interventions chirurgicales plastiques sont catégorisées entre reconstructives et esthétiques. La reconstruction entre dans le cadre thérapeutique, remboursée par les assurances, tandis que l’esthétique, sans relation avec un problème de santé, est à la charge du patient. Néanmoins, de nombreux cas sont à la frontière entre les deux, au bon vouloir du médecin-conseil de l’assurance maladie.

Le flou des assurances

«Chaque demande est traitée individuellement, en l’absence de critères objectifs et clairement définis pour refuser ou accepter», soulève le Dr Daniel Haselbach, perplexe. Celui qui excerce à la Leman Aesthetic Clinic, à Nyon, aimerait bien dire oui à des patients auxquels le médecin-conseil de l’assurance maladie...

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