«Les amoureux qui s’bécotent sur les bancs publics […]/En s’disant des «je t’aime» pathétiques/Ont des p’tites gueules bien sympathiques» chantait Georges Brassens en 1953. Est-ce que les effusions amoureuses excessives, l’usage débridé de surnoms infantilisants et la pléthore de déclarations d’amour seraient le signe d’un couple fragile?
Durant les premiers mois du couple inondé d’hormones, à peu près toutes les niaiseries et polissonneries sont tolérables, à condition que les deux soient sur la même longueur d’onde. Au Centre de sexologie et couple de la Côte, Nathalie Monnin-Gallay ne s’inquiète pas pour les couples très démonstratifs en public.
Si leur histoire a de l’avenir, le passage de l’idéalisation de l’autre à celui de la reconnaissance de l’altérité conduira les deux partenaires...