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Le Brésil veut mettre fin à une "épidémie" de césariennes

Par confort, les obstétriciens et les femmes font tout pour éviter les accouchements naturels.

05 mars 2015, 00:01
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Lorsque Maria dos Santos a débarqué à 23 heures, haletante, à la clinique Perinetale, l'une des plus huppées de Rio de Janeiro, avertissant que le rythme de contractions s'accélérait, elle a fait face à une équipe médicale totalement dépassée. "Vous n'avez pas respecté votre date d'accouchement", lui explique-t-on, en l'acheminant vers sa chambre après l'avoir fait longtemps attendre. Des dix-neuf bébés nés ce jour-là, le sien est le seul à être venu au monde par voie basse, "tous les autres, par césarienne, entre 7 heures et 9 heures du matin, ça dérange moins", ironise-t-elle. Car vouloir accoucher naturellement est une exception au Brésil, devenu le champion mondial de la césarienne, avec 56% des naissances, contre une moyenne internationale de 18% - l'Organisation mondiale de la santé recommande de ne pas dépasser 15%. Dans les cliniques privées, comme celle où la jeune femme avait réservé une chambre, le taux grimpe à...

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