Elles se cachent dans votre crème solaire, votre ordinateur portable ou certains emballages de denrées alimentaires. Avec les nanoparticules, on plonge dans une autre dimension, celle du nanomètre (un milliard de fois plus petit que le mètre), on est parachuté dans un monde de l'infiniment petit qui donne le vertige. Et qui peut faire peur.
Désireux de mieux cerner les avantages, bien réels, mais aussi les risques liés à cette technologie, le Conseil fédéral a lancé en avril 2008 un plan d'action centré sur les nanomatériaux synthétiques (dont les nanoparticules ne sont pas agglomérées). Il a décidé hier de poursuivre cette démarche jusqu'à fin 2015, en insistant sur le besoin d'une réglementation et d'une meilleure information à ce sujet. En dressant l'état des lieux il y a quatre ans, les services compétents de la Confédération soulignaient le "grand potentiel économique" offert par les nanomatériaux synthétiques pour toute une nouvelle génération...