Leur recherche a montré que durant ces dix ans, 15% des patients étaient morts d'une maladie liée à un trouble cardiaque. A l'intérieur de ce groupe, 86% des personnes sont mortes d'une crise cardiaque soudaine, soit quatre fois plus que le reste de la population de San Francisco.
L'étude des professeurs Priscilla Hsue et Zian Tseng de l'Université de Californie San Francisco (UCSF) a été publiée lundi dans le Journal of the American College of Cardiology. Ils ont étudié les donnée d'une clinique de San Francisco spécialisée dans le HIV/sida. Leur enquête a pris en compte les facteurs démographiques, d'âge et d'origine.
De ces résultats découle «la nécessité que nous prenions en compte ce risque potentiel pour les patients qui sont atteints du VIH», écrit Priscilla Hsue. Ces conclusions pourraient s'avérer particulièrement importantes pour améliorer les traitements médicamenteux qui ont permis aux séropositifs et les malades du sida de vivre plus longtemps.