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Les statistiques prouvent que fumer, boire, mal manger, c'est mauvais pour la santé

On en doutait un tout petit peu. Mais une étude scientifique suisse menée sur près de 17'000 personnes, sur plus de 30 ans, le prouve: boire trop d'alcool, fumer, manger mal et ne pas bouger, c'est mauvais pour la santé. Surtout si on cumule les 4.

08 juil. 2014, 13:28
Fumer, boire, manger mal et ne pas bouger, le tout multiplie par 2,5 vos chances de mourir prématurément.

Qui vit sainement vit plus longtemps. Cette lapalissade est désormais soutenue par des chiffres montrant l'impact négatif du tabac, de l'alcool, de la mauvaise alimentation et de l'absence d'activité physique sur l'espérance de vie. Leur effet se fait surtout ressentir après l'âge de 60 ans, constatent des chercheurs zurichois.

Une importante consommation de tabac et d'alcool ainsi qu'une mauvaise alimentation et un manque d'activité sportive ne diminuent pas encore l'espérance de vie parmi les personnes de 45 à 55 ans. Ces facteurs cumulés entraînent en revanche une hausse sensible de la mortalité chez les personnes âgées de 65 à 75 ans, indique mardi l'Université de Zurich.

Un suivi de 1977 à 2008

Pour parvenir à cette conclusion et l'étayer par chiffres, l'équipe de chercheurs entourant Brian Martin, de l'Institut de médecine sociale et préventive, s'est basée sur les données de l'Etude de cohorte nationale suisse. Cette dernière a recensé la consommation de tabac, d'alcool, de fruits ainsi que l'activité physique de 16'721 personnes âgées de 16 à 90 ans entre 1977 et 1993.

Les chercheurs zurichois ont mis en lien ces données avec les décès dus à des cancers ou des maladies cardio-vasculaires, recensés jusqu'en 2008. Leurs résultats sont publiés dans la revue "Preventive Medicine".

La vie très risquée des fumeurs

Premier constat, les fumeurs vivent le plus dangereusement. Par rapport aux non-fumeurs, leur risque de mourir prématurément est 57% plus élevé. En comparaison, une alimentation malsaine, un manque d'activité sportive ou l'abus d'alcool n'augmente ce risque que dans une faible mesure: +15% pour chacun de ces facteurs non cumulés.

"En cumulant les quatre facteurs, le risque de décès prématuré est multiplié par 2,5", souligne Brian Martin. Un homme de 75 ans présentant les quatre facteurs à risque n'a que 35% de chances de survivre aux dix années qui suivent alors qu'un individu du même âge ne présentant aucun de ces facteurs a 67% de chances d'y survivre. Chez les femmes, ces chances se situent à 47%, respectivement 74%.

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