Les traitements hormonaux après la ménopause peuvent réduire le tissu adipeux abdominal. C'est ce qu'indique une étude de chercheurs lausannois, qui suggèrent aux femmes concernées d'être vigilantes et de faire de l'exercice à l'arrêt du traitement.
L'équipe de Georgios Papadakis, chef de clinique adjoint au Service d'endocrinologie, diabétologie et métabolisme du CHUV à Lausanne a interrogé 1086 femmes ménopausées âgées de 50 à 80 ans sur leur utilisation actuelle et passée de l'hormonothérapie postménopausique à base d’œstrogènes.
Les participantes ont également subi une densitométrie par absorptiométrie bi-énergétique à rayons X afin de mesurer leur composition corporelle. Résultat: ces femmes étaient moins susceptibles d'accumuler du tissu adipeux abdominal pendant qu'elles suivaient une hormonothérapie.
Les auteurs soulignent que la graisse intraviscérale, logée dans le tissu adipeux du ventre, est la plus délétère pour la santé cardiovasculaire et osseuse. Or, selon l'étude, l’effet s’estompe rapidement en cas d’arrêt de l’hormonothérapie.
Par conséquent, "les femmes qui arrêtent la prise d’hormones doivent être vigilantes et, idéalement, augmenter leur activité physique pour éviter une prise de poids", a indiqué le Dr Papadakis.