Alberto Sangiovanni-Vincentelli, professeur à l'Université de Berkeley, donnait hier à l'Ecole polytechnique de Lausanne une conférence intitulée "Cyber-Security for the Automobile". Pour l'occasion, retour au travers d'exemples concrets de l'actualité, sur une problématique aux enjeux aussi multiples que complexes.
Le constructeur de GPS Tom-Tom présentait en avril 2011 des excuses à ses clients hollandais pour avoir vendu à la police néerlandaise des données concernant leurs vitesses. Celle-ci s'en est ensuite servie pour "déterminer l'emplacement de nouveaux radars", comme l'explique "01.net".
Harold Godjin, le directeur général de Tom-Tom, a alors précisé qu '"en aucun cas ces informations, rendues anonymes, ne peuvent être reliées à une voiture ou un client particulier" , sans que les clients ne décolèrent. La manoeuvre ayant été vécue comme une atteinte à la sphère privée. Et ce, même si le constructeur avait déclaré peu auparavant, dans une parfaite transparence, "qu'il cherchait à compenser la baisse des ventes...