Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

Mieux comprendre le don d’organe pour mieux se décider

Face à la pénurie de dons d’organes, une nouvelle campagne incite tout un chacun à se prononcer. Eclairage sur un geste aussi personnel qu’utile.

19 oct. 2016, 00:20
Female doctor holding a red heart shape Doctor holding a heart

Élodie Lavigne

planetesante@lacote.ch

Chaque semaine, en Suisse, deux personnes décèdent faute d’avoir reçu un don d’organe. Le nombre de donneurs a chuté cette année par rapport à 2015 et les listes d’attente ne cessent de s’allonger. Pourtant, les Suisses se disent majoritairement pour le don d’organes, mais peu informent leurs proches de leur volonté. Or, pour qu’un prélèvement d’organe soit autorisé, il faut que le donneur ait donné au préalable son consentement. A défaut, ses proches devront se prononcer après son décès, ce qui est souvent très délicat. «La mort d’un proche est pour la famille une situation de stress extrême, qui peut rendre la question d’un prélèvement soudain floue. C’est une décision qui demande une grande responsabilité», explique le Pr Yvan Gasche, médecin adjoint agrégé au Service des soins intensifs des Hôpitaux universitaires de Genève (HUG).

S’autodéterminer peut donc soulager les proches d’une décision difficile. Avec son message «Le...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias