Les projecteurs du Mondial de foot éteints, le Brésil se passionne désormais pour le dernier tour de l'élection présidentielle et les promesses de lendemains qui chantent faites par les candidats. Mais la réalité est inamovible. La violence ne fait que croître à l'intérieur et dans les alentours des favelas. Des organismes locaux ou étrangers tentent d'apaiser ce climat de perpétuelle insécurité. Fondateur de l'ONG "Enfants des favelas du Brésil", le Français Jean-Paul Nunez s'est fixé une mission presque impossible, à Fortaleza, dans le nord-est du pays: distiller des doses d'enseignement et d'éducation aux enfants des favelas. Aujourd'hui, il dirige trois écoles dans le cadre des centres "Missao possivel", ou, en français, "Mission possible".
Victimes sexuelles et espérance de vie réduite
C'est au retour d'une année sabbatique passée à parcourir les villes brésiliennes que ce directeur d'école décidait de se consacrer aux enfants déshérités. Il voulait donner une chance à celles...