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Moins de prématurés et d'asthme quand le tabac est banni

L'interdiction du tabac dans les lieux publics et professionnels a permis de réduire sensiblement les naissances prématurées et les hospitalisations d'enfants pour asthme, selon une étude publiée vendredi.

28 mars 2014, 07:26
L'absence d'exposition des enfants au tabac est bénéfique pour leur santé.

Les naissances prématurées et les hospitalisations d'enfants pour asthme ont diminué grâce à l'interdiction de fumer dans les endroits publics. Ce sont les conclusions révélés par une étude publiée vendredi. Quelque 600'000 décès sont attribués au tabagisme passif chaque année.

En analysant les résultats de 11 études réalisées en Amérique du Nord et en Europe, des chercheurs ont montré que le taux des naissances prématurées et des hospitalisations d'enfants pour asthme avait diminué de 10% l'année ayant suivi l'entrée en vigueur de législations interdisant le tabac dans les lieux publics et professionnels.

Plus de 2,5 millions de naissances et quelque 250'000 hospitalisations d'enfants pour asthme, intervenues entre 2008 et 2013 ont été passées en revue par le Dr Jasper Been de l'université de Maastricht (Pays-Bas) et ses collègues dans leur analyse publiée par la revue médicale britannique "The Lancet".

"Notre étude fournit la preuve que les interdictions de fumer ont des bénéfices considérables sur la santé périnatale et sur la santé de l'enfant et apportent un soutien fort aux recommandations de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) visant à créer des espaces publics sans tabac au niveau national", souligne le Dr Been.

Selon l'OMS, quelque 16% de la population mondiale vivent actuellement dans des pays qui ont adopté des législations restreignant l'usage du tabac.

Problèmes cardiovasculaires en baisse

600'000 décès d'enfants sont attribués au tabagisme passif chaque année, selon une autre étude publiée en 2011 dans "The Lancet".

Dans un commentaire joint à l'étude, Sara Kalkhoran et Stanton Glantz, de l'université de Californie évaluent à 7 milliards de dollars (5 milliards d'euros) les économies qui pourraient être réalisées chaque année grâce à une réduction de 10% des hospitalisations pour des problèmes respiratoires liés au tabagisme en Europe et aux Etats-Unis.

"On a rarement vu une intervention aussi simple améliorer la santé et réduire les coûts médicaux aussi rapidement et de manière aussi importante", relèvent-ils.

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