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Obésité: la chirurgie favorise la fin du célibat… et le divorce

Selon une étude réalisée en Suède, les personnes obèses qui se font opérer auraient plus de chances de trouver l'amour, mais aussi plus de risques de divorcer si elles sont mariées. Ces conclusions ne sont toutefois pertinentes que pour la Suède et ne peuvent pour l'heure pas être généralisées à l'ensemble du monde.

29 mars 2018, 07:06
Pour les personnes obèses seules, de meilleures chances de trouver un(e) partenaire pourrait s'ajouter aux autres bénéfices de l'opération. (Illustration)

Se faire opérer contre l'obésité augmente les chances de trouver un(e) partenaire quand on vit seul mais favorise aussi le divorce quand on est marié, dit une étude suédoise publiée mercredi. Les conclusions ne sont prouvées que pour la Suède, soulignent les auteurs.

Les chercheurs se sont penchés sur la vie amoureuse de deux populations, 1958 Suédois opérés entre 1987 et 2001, et 29'234 opérés entre 2007 et 2012. "Nos données montrent que la perte de poids provoquée par la chirurgie bariatrique influence les relations interpersonnelles", ont écrit les auteurs dans la revue JAMA Surgery.

"Pour les personnes obèses seules, de meilleures chances de trouver un(e) partenaire pourrait s'ajouter aux autres bénéfices de l'opération", ont-ils détaillé.

Parmi la première population, au bout de quatre ans, les personnes opérées étaient en effet 20,9% à faire état d'une nouvelle relation ou d'un mariage, contre seulement 11,2% chez des obèses comparables non opérés. Même chose au bout de dix ans: 34,8% avec opération contre 19,4% sans opération.

 

 

"Courage"

"L'incidence accrue du divorce ou de la séparation après la chirurgie bariatrique pourrait être associée à une hausse de tension dans des relations déjà vulnérables ou à des améliorations qui donnent aux patients le courage de mettre fin à des relations qui ne sont pas saines", d'après les auteurs.

Avec l'opération, le risque de divorce ou de séparation pour un(e) obèse augmentait en effet de 54% parmi la première population, et de 74% parmi la seconde.

"Bien que la plupart des patients (...) et de leurs partenaires fassent état d'une qualité globalement accrue ou stable de la relation, les partenaires de patients opérés disent parfois se sentir jaloux ou moins utiles", ont remarqué les chercheurs.

Ces derniers ont souligné que leurs conclusions n'étaient prouvées que pour la Suède, et qu'il restait à savoir si ces résultats pouvaient "être généralisés à d'autres pays et cultures".

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