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Pas de permis pour la faune frontalière

Les communes du Grand Genève dessinent des couloirs transfrontaliers inédits pour que cerfs, chevreuils et autres espèces puissent traverser l'agglomération du bout du lac.

29 avr. 2013, 00:01
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Les loups observés en France voisine, en Savoie et dans l'Ain, traverseront très probablement un jour la frontière genevoise. Comme d'autres prédateurs, tels que le lynx, ils atteindront la Suisse dans le sillage de la grande faune.

"Les populations de cerfs devraient se renforcer à Genève ces prochaines années. La loutre pourrait aussi arriver dans la région par l'Arve ou le Rhône" , explique Aline Blaser, la cheffe de programme "corridors biologiques" à l'Etat de Genève. Au volant de sa voiture, elle quitte l'ombre du Salève pour traverser la frontière et rejoindre la campagne genevoise.

Si le cerf pourrait bientôt en faire de même, et se mêler aux autres populations qui peuplent la chaîne du Jura, c'est que les autorités suisses et françaises du Grand Genève ont signé deux contrats corridors biologiques. Ces couloirs à faune facilitent les passages des espèces sauvages sur ces territoires. "Leur recolonisation par le cerf...

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