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Plus de 120 cas d'encéphalite en moins d'1 mois: l’OFSP met en garde contre les tiques

Les tiques sont plus actives que jamais en été. Après l’enregistrement de plus de 100 cas d’encéphalite dans les dernières 4 semaines, l’OFSP rappelle qu’il est important de se faire vacciner si l’on habite dans une région à risque.

13 juil. 2020, 11:44
Cette année, un nombre important de piqûres et de maladies transmises par les tiques ont été déclarées (archives).

Depuis le début de l’année, l’OFSP a reçu 215 annonces d’encéphalites à tiques, soit plus du double que l’an dernier avec 97 cas. Ces acariens sont connus pour sévir surtout durant les mois d’été. L’OFSP en profite pour rappeler l’importance de la vaccination.

Durant les dernières quatre semaines, 124 cas d’encéphalite à tique ont été enregistrés contre 59 en 2019, indique l’Office fédéral de la santé publique (OFSP) dans son bulletin hebdomadaire lundi. Pour tous les cas recensés jusqu’à la fin juin, c’est la deuxième valeur la plus élevée depuis 2000.

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Il est probable que les conditions météo favorables et les règles de distance sociale imposées par le coronavirus ont incité bon nombre de personnes à sortir dans la nature, indique l’OFSP en guise d’explication. Il est aussi possible que les mesures de semi-confinement ont empêché certains de se faire vacciner.

Vaccin recommandé

Le nombre de consultations estimé en juin pour une piqûre de tique a en tout cas dépassé celui de 2018, année record. L’OFSP rappelle que le vaccin constitue une bonne parade contre la méningo-encéphalite à tique (FSME). Elle est recommandée aux adultes et aux enfants, généralement à partir de six ans, qui séjournent dans une région à risque. Tous les cantons sont concernés sauf ceux de Genève et du Tessin.

Les tiques peuvent aussi transmettre la borréliose aussi appelée maladie de Lyme. Il n’existe là pas de vaccination. La maladie est causée par des bactéries et peut être traitée avec des antibiotiques. Souvent, l’infection passe inaperçue.

Des informations sont disponibles sur le site de l’OFSP. Le Centre national de référence pour les maladies transmises par les tiques (CNRT) met également un prospectus à disposition et l’application gratuite pour smartphone «Tiques», développée par la Haute école des sciences appliquées de Zurich (ZHAW), offre aux utilisateurs des cartes et des conseils utiles.

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