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Pour la sécurité des patients, les chirugiens suisses auront une check-list

La Fondation pour la sécurité des patients lance un programme pilote pour généraliser l'application d'une check-list en chirurgie. Une étude a montré que son utilisation était lacunaire en Suisse.

13 mars 2013, 12:36
Deux cardiologues de la clinique de Valere (ne voulants pas etre cite) pratique une operation avec un materiel novateur (premiere pour une clinique prive Valaisanne) ce '' ressort''  est biodegradable par l'organisme, s'il est bien entendu aide par quelques medicaments. Il est utilise pour debouche les arteres et de ce faits permettre au sang de circuler normalement. Une belle avance technologique.

Le programme pilote lancé par la Fondation pour la sécurité des patients devrait s'étendre sur trois ans. Son objectif: généraliser l'application d'une check-list en chirurgie.

Selon une enquête à laquelle ont participé 1400 chirurgiens, anesthésistes et membres du personnel opératoire, cette mesure de sécurité n'est pas encore implantée partout en Suisse.

Une check-list établie par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) est utilisée depuis 2009 dans différents pays, a expliqué la responsable du projet Paula Bezzola. Mais son utilisation est lacunaire et parfois incorrecte.

Couverture à 100%

L'étude menée par la fondation a montré que 17% des sondés n'utilisent pas la check-list quotidiennement et 10% de ceux qui le font la trouvent gênante dans leur travail. Par contre, pour le cas où ils se retrouveraient eux-mêmes sur la table d'opération, 87% souhaitent une utilisation correcte de la check-list de l'OMS.

L'objectif du programme est une couverture à 100% en Suisse. La Société suisse de chirurgie soutient ce projet et y participe activement, a indiqué son président Ralph A. Schmid. La Confédération le soutient financièrement.

Selon la fondation, 65% des évènements indésirables se produisent en chirurgie et 40% seraient évitables. Deux patients sur 100 meurent après une opération, un chiffre dans la moyenne européenne. Lors de 14 opérations sur 100'000, un corps étranger est oublié dans le patient.

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