Selon la porte-parole de la police cantonale Olivia Cutruzzolà (petite photo), le travail d'enquête de ces arnaques sur le net fait face à de nombreuses entraves. La prévention pourrait être la meilleure arme.
Existe-t-il des chiffres au sujet de ces petites annonces frauduleuses?
En 2009, la police a enregistré 83 plaintes pour escroquerie sur Internet. L'année suivante, elles ont doublé. En 2011, 168 plaintes de victimes ou de personnes dénonçant des tentatives d'escroquerie ont été déposées.
L'immobilier est-il particulièrement touché?
Sur Internet, nous distinguons deux types d'escroqueries. Le fishing (ndlr.: hameçonnage) consiste à s'approprier illégitimement des données personnelles. Puis il y a les escroqueries qui concernent l'achat et la vente de biens. Dans ce second type, l'immobilier occupe une place importante, mais on trouve de tout: des voitures, des chevaux de compétition, du vin...
En matière d'enquête, la police parvient-elle à remonter jusqu'aux auteurs de ces arnaques?
Quand le mal...