En salle de cours, Céline Ayer et Amanda Oriol, étudiantes à la Haute école de santé Vaud, constatent à quel point elles sont mal assises. Dans l’auditoire, l’inconfort est identique. En première année de propédeutique, les deux jeunes femmes doivent présenter un projet de recherche. «On passe des heures assis, alors on a voulu s’intéresser aux personnes qui subissent la même situation que nous.» Elles forment une équipe de travail avec deux autres élèves, Mathieu Alegria et James White, pour présenter un projet sur les risques musculo-squelettiques liés aux mauvaises postures au travail.
Ils mènent un travail d’investigation auprès des assurances, des professionnels, physiothérapeutes et ostéopathes ainsi que des salariés concernés par cette problématique de santé. Céline Ayer reconnaît qu’ils étaient partis avec un préjugé un peu trop simpliste: «On pensait que le problème était essentiellement lié à l’aménagement du poste de travail et à la qualité du mobilier, surtout...