Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Santé: les anciens footballeurs seraient plus exposés au risque de démence

Une étude vient de présenter des résultats selon lesquels les anciens footballeurs professionnels sont plus exposés au risque de démence que le reste de la population.

21 oct. 2019, 15:57
Les anciens footballeurs ont trois fois et demie plus de risques de mourir d'une maladie neurodégénérative, comme Alzheimer ou Parkinson, que le reste de la population. (illustration)

Selon une étude menée sur d’anciens joueurs professionnels écossais, ceux-ci ont trois fois et demie plus de risques de mourir d’une maladie neurodégénérative, comme Alzheimer ou Parkinson, que le reste de la population. Les résultats de cette étude ont été présentés à Londres.

Les dossiers médicaux de 7676 joueurs ayant joué entre 1900 et 1976 en Écosse ont été comparés à 23’000 dossiers médicaux de la population générale. L’étude a été menée par un neuropathologiste, le Dr Willie Stewart de l’Université de Glasgow.

Il en ressort qu’il y a «cinq fois plus de risque de développer la maladie d’Alzheimer, quatre fois plus pour une maladie du neurone moteur et deux fois plus pour Parkinson chez un ancien footballeur professionnel que dans la population-témoin», affirme le rapport. Les anciens sportifs ont en revanche moins de risques de mourir d’autres maladies communes, comme les problèmes cardiaques ou certains cancers, notamment celui des poumons.

 

A lire aussi : Football: jouer de la tête augmenterait le risque de commotions cérébrales

 

L’étude intitulée «Influence du football sur la santé tout au long de la vie et sur le risque de démence» a aussi mis en évidence une sous-mortalité des ex-footballeurs jusqu’à 70 ans, mais une surmortalité ensuite.

Raison indéterminée

Cette étude, commandée par la fédération anglaise (FA), ne visait pas à expliquer pourquoi les footballeurs sont davantage touchés par les maladies neurodégénératives. «L’étude ne détermine pas si ce sont les chocs subis par les footballeurs professionnels, la gestion des commotions, le jeu de tête, le style de jeu (…) ou le mode de vie personnel des joueurs ou d’autres facteurs» qui sont à l’origine de cette divergence statistique, a souligné la FA dans un communiqué.

L’étude a été passée en revue par un groupe de conseil médico-sportif indépendant. Il a recommandé que de nouvelles mesures soient prises dans la façon dont sont traitées les blessures à la tête et que les propositions de l’UEFA concernant l’introduction de remplacements temporaires en cas de commotions soient soutenues par la FA.

Votre publicité ici avec IMPACT_medias