" Jamais dans l'histoire des conflits tant de gens n'ont dû autant à si peu ", a glissé, en août 1940, Winston Churchill. Alors premier ministre, il rendait hommage au courage et au sacrifice des pilotes de la Royal Air Force engagés dans les farouches combats aériens de la bataille d'Angleterre.
En écho, on peut considérer que jamais dans l'histoire des conflits, la volonté de résistance d'un seul homme a permis à un continent, voire à une forme de civilisation, de se relever du traumatisme du fascisme. D'abord en lui tenant tête. Farouchement. En résistant et en ne promettant aucune illusion: " Je n'ai rien d'autre à offrir que du sang, de la peine, des larmes et de la sueur ", tout en ne désirant rien d'autre que la victoire.
Winston Churchill incarne non seulement la résistance britannique, mais européenne. De Gaulle vient à peine de se lever car la...