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Suisse: un décès sur douze est imputable à l'alcool

Dans la tranche d'âge des 15 à 74 ans, un décès sur douze est dû à l'alcool, constate l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) dans son rapport hebdomadaire. Cela représente quelque 1600 personnes qui meurent chaque année en Suisse des suites de leur consommation.

01 juil. 2013, 12:35
**ARCHIV** Ein Weintrinkerin trinkt in einem Pub in London am 1. Sept. 2005. Uebergrosse Weinglaeser in den meisten Pubs haben in Grossbritannien die Diskussion um Alkoholmissbrauch weiter angeheizt. In der Vergangenheit wurde Wein stets in der Menge von einem Achtelliter angeboten, heute ist fast ueberall nur noch ein Viertelliter erhaeltlich. Dadurch wuerden Pub-Besucher dazu animiert, mehr zu trinken, was sich letztlich schaedlich auf ihre Gesundheit auswirke, warnte der liberaldemokratische Abgeordnete Norman Lamb im AP-Gespraech vom Samstag, 2. Feb. 2008.(AP Photo/Jane Mingay)  **FILE**A member of the public drinks a glass of wine in a pub in central London, Thursday September 1, 2005. Under laws dating to World War I, pubs must shut by 11 p.m. Monday through Saturday and by 10:30 p.m. on Sundays. Now pubs may apply to local authorities to open and close when they like, but can be stymied by lobbying from concerned neighbors. Bars had until Aug. 6 to apply, and the new hours take effect Nov. 24. (AP Photo/Jane Mingay)

Quelque 1600 personnes entre 15 et 74 ans meurent chaque année en Suisse des suites de leur consommation d'alcool, indique lundi l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) dans son bulletin hebdomadaire. Dans cette tranche d'âge, un décès sur douze est imputable à l'alcool.

Les causes de mortalité liée à l'alcool varient en fonction de l'âge, précise l'étude menée par Addiction Suisse sur mandat de l'OFSP pour les années 1997 à 2011. Les jeunes adultes sont menacés en priorité par les conséquences fatales d'une consommation massive ponctuelle, les plus de 45 ans par une cirrhose hépatique et les plus de 55 ans par une affection cancéreuse.

Parmi les 1600 décès annuels, trois sur cinq sont dus à une consommation chronique et deux sur cinq à une forte consommation occasionnelle, ont calculé les experts. Toutefois, en part relative, c'est chez les jeunes de 25 à 35 ans que l'alcool tue le plus, induisant un décès sur quatre.

Dans cette classe d'âge, l'abus épisodique porte une large responsabilité, selon les auteurs de l'étude. Un quart des hommes et des femmes boivent au moins une fois par mois jusqu'à l'ivresse, accroissant ainsi le risque d'accidents et de blessures, expliquent-ils. Quant à la consommation chronique à risque, soit à partir de deux verres quotidien pour les femmes et quatre pour les hommes, elle augmente avec l'âge.

Toujours plus de femmes

Au total, les hommes sont trois fois plus nombreux que les femmes à mourir des conséquences de leur consommation d'alcool. Le taux de mortalité masculine due à l'alcool est toutefois resté presque constant depuis 1997, autour des 10%.

Chez les femmes en revanche, la part de décès liés à l'alcool a augmenté depuis 15 ans. Elle est passée d'un peu plus de 4% à 6%.

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