Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Un test pour surveiller la progression de la maladie de Huntington

Chez les patients atteints de Huntington, des protéines toxiques s'accumulent peu à peu dans les cellules cérébrales. Des chercheurs de Bâle, de Grande-Bretagne et des Etats-Unis l'ont découvert à l'aide d'un nouveau test, qui pourrait servir à la surveillance de la maladie et à développer des médicaments.

18 sept. 2012, 20:09
Des études cliniques ont établi un nouveau test qui permettrait de mieux surveiller la maladie de Huntington, appelée autrefois la "Danse de St-Guy".

 

Les patients souffrant de la maladie mortelle de Huntington, appelée autrefois danse de Saint-Guy, sont atteints de spasmes, de symptômes psychiatriques et de démence dès 40 ans. La cause est une mutation génétique à l'origine de la production d'une variante toxique de la protéine huntingtine.

La protéine se répand peu à peu dans les globules blancs du patient, comme le rapportent dans le «Journal of Clinical Investigation» les chercheurs réunis autour d'Andreas Weiss, de l'Institut Novartis pour la recherche biomédicale à Bâle. Or, grâce à un nouveau test sanguin basé sur la lumière, les chercheurs ont pu comparer le nombre de protéines toxiques et de protéines saines.

Les chercheurs ont constaté la formation de protéines toxiques avant même que n'apparaissent les premiers symptômes de la maladie de Huntington, a indiqué le University College London (UCL) dans un communiqué.

En outre, plus le nombre de ces protéines augmente dans les cellules sanguines du cerveau, plus vite celui-ci dégénère en perdant du volume, d'après ce qu'ont montré les scanners. Ce test sanguin devrait permettre à l'avenir d'aider à surveiller la progression de la maladie et à la mise au point de nouveaux médicaments au travers d'études cliniques. 
Votre publicité ici avec IMPACT_medias