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Cinéma: «Julie (en 12 chapitres)» de Joachim Trier

Julie est une jeune femme en quête incessante du bonheur. Prix d’interprétation féminine à Cannes.

12 oct. 2021, 20:00
Julie va progressivement établir une carte du Tendre déconcertante et complètement dans l’air du temps.

Cinéaste des plus talentueux, le Norvégien Joachim Trier signe un cinquième long-métrage remarquable, qui a vu son interprète principale, la lumineuse Renate Reinsve, remporter en juillet dernier à Cannes un Prix d’interprétation féminine ô combien mérité. Avec «Nouvelle donne» (2006), sur la rivalité de deux jeunes écrivains, et «Oslo, 31 août» (2011), errance solaire d’un ex-toxicomane en proie à ses démons, «Julie (en 12 chapitres)» forme une trilogie dédiée aux trentenaires qui s’efforcent d’être à l’équilibre, entre jeunesse gonflée de désirs et maturité en voie de désillusion.

Indécision profonde

Via un prologue en flash-back pince-sans-rire et guidé par une voix off subtilement décalée, l’on fait connaissance avec la protagoniste du film, ou plutôt avec son indécision profonde qui la voit multiplier les études (médecine, psychologie, photographie) et les expériences sexuelles, avant d’exceller en vendeuse en librairie. S’égrènent ensuite douze chapitres (comme l’avait fait jadis Godard dans «Vivre sa vie») mis...

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