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Cinéma: "Le traducteur", de Rana Kazkaz et Anas Khalaf

Les cinéastes Rana Kazkaz et Anas Khalaf nous plongent au cœur de la révolution syrienne réprimée dans le sang. Un thriller coup de poing.

28 sept. 2021, 20:00
L’acteur palestinien Ziad Bakri incarne un interprète syrien qui ne peut plus retourner dans son pays, sous peine de mort…

Après le succès de «Mare Nostrum», court-métrage sur la tragédie des migrants, Rana Kazkaz et son mari Anas Khalaf, cinéastes syriens en exil, livrent leur premier long-métrage. Après avoir quitté la Syrie grâce à leur double nationalité, le couple a choisi de raconter la révolution réprimée dans le sang. Rencontre avec le coréalisateur.

Anas Khalaf, comment ce film s’est-il imposé?

En mars 2011, on habitait en Syrie, c’était le début du soulèvement. Un jour, Rana est partie chercher les enfants à l’école, mais elle n’y est pas arrivée parce qu’un char bloquait la route. Elle m’a appelé en panique et m’a dit «on doit partir». Quelques semaines plus tard, elle a rejoint ses parents aux Etats-Unis avec les enfants. J’ai décidé de rester, parce que je voulais voir ce qui allait se passer. A l’époque, il y avait de l’espoir… Rana et moi sommes restés séparés jusqu’à ce que je...

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