Par Bernard Pichon
Le survol nocturne de la capitale nippone – à la 2e place des plus grandes villes du monde (derrière Hong Kong) – révèle une tentaculaire toile d’araignée. Le spectacle de cette structure lumineuse constitue une première féerie. Une fois posé à Tokyo, le voyageur occidental ne tarde pas à réaliser son implication dans un déroutant puzzle dont chaque pièce révèle un caractère spécifique, comme le faisaient nos quartiers médiévaux.
Ueno rassemble la plupart des grands musées dans un immense parc; Shibuya est le fief des noctambules et de tous les excès, avec son célèbre carrefour emblématique de la fourmilière tokyoïte; Ginza attire la clientèle nantie du luxe mondialisé. Les écrins des plus célèbres griffes peuvent y porter la signature de grands architectes contemporains. Ogikebo se veut le repère de délicieux restaurants spécialisés dans les ramen et soba, ces pâtes consistantes au bouillon onctueux.
Mais que reste-t-il de...