Qui dit Galice pense Saint-Jacques-de-Compostelle, comme si la notoriété de l’étape finale des pèlerins – et l’engouement contemporain qu’elle suscite – éclipsait tous les autres atouts de l’Espagne verte. Dommage pour ses vallées luxuriantes; dommage pour ses plages infinies; dommage pour ses stations thermales et quelques monuments saisissants, tels la tour d’Hercule ou les remparts de Lugo, classés par l’Unesco.
Travailleuses de la mer
«Notre région a toujours été tournée vers la mer Cantabrique et l’océan Atlantique. En témoignent nos ports de commerce, de pêche, les sites de construction navale et les conserveries encore en activité», relève Javier Olleros, du restaurant Culler de Pau. Ce chef étoilé Michelin accommode les produits locaux dans une cuisine fusion bien plus subtile que le populaire poulpe à la galicienne (pulpo a Feiro), bouilli avec du laurier, puis coupé en tranches, affiné avec huile d’olive et paprika. Et de rappeler que la Galice...