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Se souvenir de nos semblables errants et oubliés

De façon saisissante, Ai Weiwei restitue le drame devenu global des réfugiés. Un film-fleuve qui devrait rester à jamais gravé dans nos mémoires.

22 mars 2018, 00:01
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Activiste inlassable de la liberté d’expression, l’artiste chinois Ai Weiwei s’est attelé avec «Human Flow» (littéralement «le flot humain») à rendre compte de la détresse des soixante-cinq millions de réfugiés qui parcourent actuellement le monde à la recherche d’une terre d’accueil. Persécuté par les autorités de son pays, dont il a trop hérissé le poil, Weiwei, qui vit désormais en exil en Allemagne, a déjà traité plusieurs fois du thème des déplacés. Songeons, entre autres exemples frappants, à la vision sidérante de ces trois mille gilets de sauvetage échoués sur l’île de Lesbos, dont il a recouvert les colonnes néoclassiques de l’entrée du prestigieux Konzerthaus de Berlin.

Déplacés

Blogueur, sculpteur, photographe, performeur, architecte et cinéaste, ce fils de l’un des plus importants poètes contemporains chinois délaisse cette fois le dispositif restreint de l’installation pour mener à bien un film de cinéma à dessein démesuré, puisqu’il s’agit d’évoquer une phénomène planétaire,...

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