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Sous le sourire contractuel des pas de danse

Lola Lafon était la carte blanche de Camille Laurens au Livre sur les quais à Morges, et sort un roman fort de la rentrée, sur la prédation, le corps, la honte et le pardon. Chavirant

07 sept. 2020, 20:30
«Chavirer»  de Lola Lafon montre la vie de Cléo à travers ses rencontres, des gens qui l’aiment et passent à côté d’elle

Cléo, 13 ans, dédie sa vie au modern jazz et se fait «repérer» par Cathy. Mais c’est un leurre. Des prédateurs utilisent son besoin d’attention et son rêve de briller pour monnayer son corps, et vont lui demander de leur livrer d’autres adolescentes, dont Betty. Comment grandir après cela? «Chavirer» montre la vie de Cléo à travers ses rencontres, des gens qui l’aiment et passent à côté d’elle, chapitre après chapitre, dans l’univers passionnant des danseuses de revues.

Qu’est-ce qui vous a donné envie d’écrire ce roman?

J’ai commencé il y a deux ans et demi. Le roman n’est pas l’espace de la justice. Cela me permettait d’examiner des personnages complexes qui sont à la fois des victimes et des bourreaux. Cléo, ou tous les autres personnages, reflètent un état où l’on se trouve souvent: à la fois souffrant d’une situation, et à la fois y collaborant. Pour «Chavirer», j’avais...

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