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Sur l’île aux kangourous

A quelques brasses d’Adélaïde, un éden sauvegardé témoigne des origines de la planète. On le visite pour sa biodiversité.

06 déc. 2017, 22:57
/ Màj. le 07 déc. 2017 à 00:01
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«Regardez ces incroyables formations géologiques! Elles datent de 300 millions d’années!», s’enthousiasme Ben, guide naturaliste. Découvreur de ce site extravagant en 1892, l’explorateur anglais Matthew Flinders le baptisa «remarkable rocks». On ne saurait mieux dire. Dali aurait aimé les formes – tantôt molles, tantôt torturées – des énormes blocs érodés par vents et marées, entassés sur un promontoire dominant l’océan.

Beautés sauvages

On apprend que les 4405 km² de l’île Kangourou – à quelques brasses d’Adélaïde – ont été séparés du continent par une montée du niveau de la mer, il y a environ 10 000 ans. Des outils de pierre trouvés sur place laissent à penser que des aborigènes l’occupaient déjà dix siècles plus tôt. Ils n’étaient pas les seuls, comme en témoigne la richesse de la faune endémique: kangourous, bien sûr, mais aussi wallabies, lions de mer, otaries à fourrure, reptiles, batraciens et quelques rares cacatoès de Latham....

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